À Charles Spon, le 21 juin 1650
Note [15]
[Stade médical pour le Laurier de la Faculté de Paris, regroupé par Victor Pallu de Tours, {a} docteur de ladite Faculté, pour les années 1628, 1629, 1630 après la rédemption de l’homme]. {b}
- V. note [54], lettre 229.
- Paris, Jean Camusat, 1630, in‑8o de 387 pages ; ce titre hiératique n’annonce rien d’autre qu’une compilation de résumés de thèses.
Le principal intérêt du livre est la splendide gravure qui représente la Faculté de médecine de Paris. Sous un Soleil radieux Hippocrate à gauche et Galien à droite tiennent l’écusson aux trois cigognes de la Faculté. On retrouve ces oiseaux dans les trois cartouches qui ornent le bas de la gravure :
Cur manet hic ? cur non sedes avis advena mutat ?
[Pourquoi reste-t-il ici, pourquoi cet oiseau migrateur ne change-t-il pas de nid ? Parce que jamais Phébus {a} n’a coutume de partir d’ici].
Miraris ? numquam hinc Phœbus abire solet.