À André Falconet, le 2 décembre 1650
Note [12]
« pour gagner un prosélyte ». L’expression (dont Guy Patin expliquait ensuite le sens qu’il y mettait) vient des Évangiles (Matthieu, 23:15, première malédiction de Jésus aux scribes et aux pharisiens) :
Væ vobis scribæ et Pharisæi hypocritæ quia circuitis mare et aridam ut faciatis unum proselytum et cum fuerit factus facitis eum filium gehennæ duplo quam vos.
[Malheur à vous, scribes et pharisiens {a} hypocrites, qui parcourez mers et continents pour gagner un prosélyte, {b} et quand vous l’avez gagné, vous le rendez digne de la géhenne {c} deux fois plus que vous].
V. note [26], lettre 248, pour la venue de François Guénault au chevet de Mme la princesse de Condé, la mère.