À Charles Spon, le 4 décembre 1651

Note [11]

La rue de la Truanderie est devenue rue de la Grande-Truanderie, dans le ier arrondissement de Paris, non loin des anciennes Halles.

Tuand (Furetière) :

« mendiant valide qui demande l’aumône, et qui aime la fainéantise, qui fait un métier de gueuser. […] Borel {a} dit que ce mot signifiait autrefois gens de pied, {b} et des gens malpropres et sales, comme qui dirait des tripiers, {c} qui ont donné le nom à la rue de la Truanderie à Paris, où demeuraient les tripiers ».


  1. Pierre Borel, v. note [35], lettre 387.

  2. Va-nu-pieds.

  3. « Celui qui achète toutes les entrailles des bêtes que les bouchers tuent, et qui les fait cuire pour les vendre à des femmes qu’on appelle tripières » (Trévoux).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 décembre 1651, note 11.

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(Consulté le 27/04/2024)

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