À Charles Spon, le 1er décembre 1654
Note [29]
« tant à cause de sa fièvre qui ne s’éteint pas encore tout à fait, que de la douleur lancinante qu’il éprouve à l’épaule. »
La maladie aiguë (du poumon selon Guy Patin) dont Gassendi souffrait depuis quatre jours, avec accélération du pouls (fièvre) et douleur d’une épaule (ou d’un bras), pourrait correspondre à plusieurs diagnostics modernes : une pleuropneumonie infectieuse, une embolie avec infarctus du poumon, voire un infarctus du myocarde avec œdème pulmonaire (v. supra note [14]). Les abondantes saignées que Patin prescrivit alors à son ami lui ont valu de sévères reproches (v. note [20], lettre 528).