À Charles Spon, le 5 juillet 1658
Note [11]
L’et cetera peut être celui de Reveillé-Parise, pour escamoter une transcription grecque ou latine des deux premiers vers du Plutus (Ploutos) d’Aristophane, {a} où l’esclave Kariôn s’exclame :
Ως αργαλεον πραγμ’ εστιν, ω Ζευ και Θεοι,
Δουλον γενεσθαι παραφρονουντος δεσποτου.Proh Iupiter et Dii, quam dura est provincia,
[Par Jupiter et par tous les dieux, c’est un fâcheux métier que de servir un fou !]
Si quis hero desipienti servus serviat. {b}
- V. note [6], lettre 952.
- Guy Patin devait conserver pieusement dans sa bibliothèque un exemplaire des :
Αριστοφανους κωμωδιαι ια Aristophanis Comœdiæ undecim, Græce et Latine, cum Indice Parœmiarum selectiorum, et emendationibus virorum doctorum præcipue Josephi Scaligeri. Accesserunt præterea Fragmenta eiusdem ineditarum Comœdiarum Aristophanis[Onze comédies d’Aristophane, en grec et latin, avec un index de vers choisis et les corrections de doctes auteurs, en particulier de Joseph-Juste Scaliger. {i} On y a ajouté les Fragments de comédies inédites du même Aristophane]. {ii}
- V. note [5], lettre 34.
- Leyde, Joannes Maire, 1624, in‑12 en deux parties de 935 et 55 pages, où ces vers sont transcrits et traduits dans la première partie, pages 2‑3.