À André Falconet, le 15 août 1659
Note [2]
Sous le roi Henri iii, on bâtit à Paris la porte de l’Arsenal qui faisait face au couvent des célestins (v. note [46] du Naudæana 3), sur l’actuel quai Henri iv, au niveau du pont de Sully. Elle était décorée de colonnes en forme de canons et d’une table de marbre sur laquelle on lisait le distique pompeux que citait ici Guy Patin, ordinairement attribué à son bien-aimé maître Nicolas Bourbon le Jeune (v. note [2], lettre 29), et non pas à Jean Passerat :
« L’Etna prépare ici les traits de Vulcain avec lesquels Henri doit foudroyer la fureur des géants. »