À Charles Spon, le 21 janvier 1667

Note [5]

Antoine Menjot (Paris vers 1615-1696) avait pris le grade de docteur en médecine à Montpellier en 1636, puis était revenu exercer à Paris. À l’époque de la révocation de l’édit de Nantes, Menjot, qui était protestant, fut exilé, consentit à abjurer et put reprendre alors sa pratique parisienne. V. note [3], lettre latine 136, pour ses Dissertationes pathologicæ [Dissertations pathologiques] (Paris, 1660 et 1662).

Les Opuscules posthumes de Mr Menjot, conseiller et médecin ordinaire du roi à Paris. Contenant des discours et des lettres sur divers sujets, tant de physique et de médecine que de religion (Rotterdam, Abraham Acher, 1696, in‑4o de 450 pages) donnent une bonne idée de son esprit éclectique.

La querelle médicale dont parlait Guy Patin opposait l’empirisme au dogmatisme :


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 21 janvier 1667, note 5.

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(Consulté le 13/12/2024)

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