Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-1
Note [32]
Les médecins ne recevaient pas les clients chez eux, mais se rendaient à leur domicile : soit seuls, pour la visite ; soit accompagnés de collègues, pour la consultation, où plusieurs praticiens confrontaient leurs avis (v. note [5], lettre 32). La pratique médicale demandait de nombreux déplacements dans la ville, à pied, ou à dos de mule ou de cheval.
Ce propos du Faux Patiniana est plausible dans la bouche de Guy Patin : il passait une bonne partie de son temps à courir dans Paris pour voir les malades, et a consacré le chapitre v de son Traité de la Conservation de santé aux bienfaits et méfaits de l’exercice physique.