Ovide, L’Art d’aimer, livre iii, vers 549‑550 :
« Un dieu vit en nous, et nous commerçons avec le ciel : ce souffle vient des demeures éthérées. »
Guy Patin n’a pas cité ces vers dans ses écrits. Dans le commentaire qui les suit ici :
- le rejet formel de l’athéisme ne peut lui être attribué les yeux fermés, bien qu’il corresponde (me semble-t-il) à ses convictions, et que L’Esprit de Guy Patin y insiste ici une nouvelle fois (v. notes [11] et [12] du Faux Patiniana II‑3) ;
- le lien avec le jeûne du carême et les prescriptions médicales qui en dispensaient est un curieux coq à l’âne, sauf à assimiler ceux qui voulaient manger de la viande pendant cette période à des libertins d’esprit ; mais ce serait pousser loin le bouchon.