< L. latine 104.
> À Christiaen Utenbogard, le 26 juillet 1658 |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Christiaen Utenbogard, le 26 juillet 1658
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1137 (Consulté le 07/12/2024) | ||||||||||||
[Ms BIU Santé no 2007, fo 71 vo | LAT | IMG] Au très distingué M. Christiaen Utenbogard, docteur en médecine d’Utrecht. Je suis en vie et me porte bien, espérant et souhaitant qu’il en aille de même pour vous. Comment vos compatriotes se portent-ils, le très savant Schockius, et Voetius, ce braillard de théologien ? [2][3] J’ai ici un livre qu’on a publié chez vous il y a sept ans, dont je fais assurément grand cas, car il mérite la louange de tous les honnêtes gens : ce sont les Antonii Æmilii Orationes, etc. [1][4] J’entends dire que cet écrivain réside en votre contrée ; s’il est votre ami, faites-lui savoir, je vous prie, que ses écrits me sont très chers et que j’ai lu ses discours presque en entier ; vous le saluerez donc de ma part. Qu’est-ce que votre Voetius nous prépare de nouveau ? Ne pense-t-il pas à un troisième tome de Disputationes theologicæ ? [2] Notre roi très-chrétien a souffert d’une synoque putride près d’Iccius Portus (aujourd’hui Calais), dont enfin huit saignées et quelques purges l’ont heureusement libéré. [3][5][6][7][8] Il rentrera ici sous peu pour recouvrer des forces sur son sol natal et se décharger des derniers reliquats de sa maladie dans un air mieux tempéré. Vale, cher ami, et continuez de m’aimer comme vous avez fait jusqu’ici. De Paris, le 26e de juillet 1658. Votre Guy Patin de tout cœur. | |||||||||||||
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Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||||||||
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