< L. latine 185.
> À Vopiscus Fortunatus Plempius, le 21 mars 1662 |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Vopiscus Fortunatus Plempius, le 21 mars 1662
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1218 (Consulté le 05/12/2024) | ||||||||||||
[Ms BIU Santé no 2007, fo 128 ro | LAT | IMG] Au très distingué M. Vopiscus Fortunatus Plempius, professeur de médecine à Louvain. [a][1] Averti par un jeune homme de bonne famille venant de votre pays, Johannes Hal[…], [1] natif de Liège, [2] qu’il s’en retournerait bientôt dans sa patrie, je n’ai ni dû, ni pu le laisser partir les mains vides, et il m’a même prié de vous écrire ; ce que je fais de très bon cœur pour vous faire savoir que je suis en vie et me porte bien, et que je suis tout à vous. J’ai été souffrant au mois d’octobre, mais enfin, la maladie a été repoussée et j’ai retrouvé, par une singulière faveur de Dieu, ma vigueur de naguère, ou peu s’en faut ; [2][3][4] me voici donc entièrement disposé à vous rendre toute sorte de services si je puis vous être utile en quelque façon. Nous n’avons ici rien de nouveau en la république des lettres : on imprime à Lyon le Cardan complet, il fera 11 volumes, mais il faut qu’on l’achève d’abord ; [3][5] on y imprime aussi le Sanctus Augustinus et le Baronius ; mais les imprimeurs d’ici n’entreprennent rien, tant à cause de leur disette personnelle que de l’excessive cherté des denrées. [4][6][7][8] L’un des nôtres s’est attelé à une nouvelle édition grecque et latine d’Arétée, dans une nouvelle traduction et avec des notes ; c’est celui qui a auparavant publié deux opuscules de Motu animalium spontaneo et de Lacrymis ; il en a un troisième prêt à être imprimé, ce seront des Problemata medicinalia. [5][9][10] S’ils vous intéressent, je puis vous les envoyer ; et qui plus est, je vous expédierai tout ce que vous voudrez venant de notre ville ou de toute la France, si vous me faites savoir ce que vous désirez. Comprenez par cette promesse que je veux vous être tout à fait dévoué, et que je serai toute ma vie et entièrement votre Guy Patin, docteur en médecine et professeur royal. De Paris, le 21e de mars 1662. | |||||||||||||
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Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||||||||
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