Fiche biographique
Conring, Hermann

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Fiche biographique. Conring, Hermann

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8108

(Consulté le 12/10/2024)

 

L’un des savants les plus remarquables et des plus féconds polygraphes du xviie s., Conring (Norden, Frise-Orientale 1606-Helmstedt 1681) [1] avait étudié à Helmstedt et à Paris (où il avait fait connaissance d’Hugo Grotius), puis été nommé professeur de philosophie naturelle et de rhétorique à Helmstedt en 1632. En 1636, il y fut reçu docteur en médecine, discipline dont on lui accorda aussitôt après la chaire d’enseignement. Ayant repoussé les offres de Christine de Suède pour aller s’établir à Stockholm, il fut aussi nommé professeur de sciences politiques en 1650. Géant du savoir encyclopédique, Conring a laissé plus de 200 ouvrages qui touchent à tous les domaines de la connaissance, incluant l’histoire, la théologie, la politique et la physique (histoire ou philosophie naturelle). La Correspondance de Guy Patin en cite quelques titres.

Transcrite dans Éloy, cette épitaphe donne une exacte idée du génie de Conring et de l’immense prestige dont il a joui de son vivant :

Hoc Tumulo
Clauditur Regum, Principumque Consiliarius,
Juris Naturalis gentium publici Doctor,
Philosophiæ omnis peritissimus Practicæ et Theoreticæ,
Philologus insignis, Orator, Poëta, Historicus, Medicus, Theologus.
Multos putas hic conditos ?
Unus est est
Hermannus Conringius sæculi miraculum.
Posuit Henricus Meobomius
.

[Ce tombeau renferme un conseiller des rois et des princes, un très érudit docteur de droit civil et de toute philosophie, pratique et théorique, un insigne philologue, un orateur, un poète, un historien, un médecin, un théologien. Ne penses-tu pas que voilà beaucoup de personnes ? Il n’y en a pourtant qu’une seule, c’est Hermann Conring, le miracle de notre siècle.
Heinrich Meibomius.

Vers la fin des années 1620, Patin, alors jeune docteur régent, et Conring, jeune étudiant, avaient dû se rencontrer à Paris. Ils ont correspondu épisodiquement par la suite ; notre édition contient deux lettres de Conring, datées des 24 septembre 1663 et 14 mai 1666, et la réponse de Patin à la première des deux, le 2 novembre 1663. Il y est entre autres question de Charles Patin et de son livre des Familiæ Romanæ [Familles romaines] (Paris, 1663, v. note [11], lettre 736).


Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr
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