À Charles Spon, le 4 décembre 1654, note 1.
Note [1]

« l’art des balivernes, etc. ».

V. note [5], lettre 390, pour la lettre de Samuel Sorbière (Sebastianus Alethophilus), publiée en 1654, en faveur des découvertes de Jean Pecquet, où se lit cette phrase (page 8) :

Quæ cum alias animadverterem, verebar tacitus, ne quis emunctæ naris et petulanti splene cachinno Medicinam defineret Artem nugarum gravi supercilio coram ægroto effutiendarum, et remediorum incertorum adhibendorum, ut animi mæror aliquantulum deliniatur, et placide bonæ valetudinis restauratio, Natura partes suas agente, vel mors ultima rerum linea, fatis properantibus expectetur.

[Pour le dire autrement, je craignais en silence que quelque rieur doté d’un flair subtil {a} et ayant la raillerie facile, {b} définirait la médecine comme l’art des balivernes, qu’on doit débiter avec pesante arrogance en présence du malade, et celui d’administrer des remèdes hasardeux, pour que sa profonde affliction de l’esprit soit tant soit peu adoucie et qu’il attende sereinement ou la restauration d’une bonne santé, si la Nature joue bien son rôle, ou la mort, qui est la fin de toutes choses, {c} si la fatalité est en hâte].


  1. Horace, v. note [12], lettre latine 10.

  2. Perse, Satire i , vers 12.

  3. Horace, Épîtres, livre i, lettre 16, vers 79.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 décembre 1654, note 1.

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(Consulté le 01/12/2024)

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