À Claude II Belin, le 4 janvier 1633, note 12.
Note [12]

« sur les causes cachées des maladies ».

En 1633, ce titre ne pouvait renvoyer qu’au traité de abditis nonnulis ac mirandis morborum et sanationum causis [sur quelques causes cachées et merveilleuses de maladies et de guérisons] (Florence, Philippus Giunta, 1507, in‑8o, pour la première de plusieurs éditions) : réunissant 111 observations médicales singulières, c’est le seul ouvrage (posthume) du médecin florentin Antonius Benivenius (Antonio Beniveni, mort en 1502), qui fut l’un des plus anciens témoins et descripteurs de l’épidémie de syphilis qui éclata à Naples pendant la première guerre franco-italienne, sous le règne de Charles viii (v. note [20], lettre 211). Long de six pages, le chapitre i de son recueil est intitulé De morbo quem ulgo Gallicum vocant [Sur la maladie qu’on appelle vulgarirement mal français] : c’est sans doute le premier texte jamais imprimé sur le sujet.

Théophile Bonet a écrit dans un tout autre esprit sur le même sujet en 1675 : v. la première des deux références citées dans la note [2], lettre 909.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 4 janvier 1633, note 12.

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(Consulté le 13/10/2024)

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