Note [12] | |
Le 20 février 1657 (v. note [17], lettre 463), pour devenir comte de Soissons, Eugène-Maurice de Savoie-Carignan (v. note [10], lettre 433) allait épouser Olympe Mancini (Rome 1637-Bruxelles 1703), troisième des dix enfants de Geronima Mazzarina et de Michele Lorenzo Mancini. Arrivée à Paris en 1647 avec ses deux aînés, Laure et Michel-Paul, Olympe était devenue l’amie de jeu puis l’une des premières maîtresses supposées du jeune Louis xiv. Mme de Motteville (Mémoires, page 446) :
Sans espoir d’épouser le roi, Olympe se rabattit alors sur les grands du royaume car il lui fallait un mari illustre. Il avait été question du prince de Conti, puis du prince de Modène, puis du duc de La Meilleraye qui refusa comme avaient fait avant lui les deux premiers. Mazarin finit par mettre la main pour elle sur un grand seigneur, Eugène de Carignan, de la Maison de Savoie et prince du sang de France par sa mère, Marie de Bourbon-Condé. Pour lui, le cardinal faisait revivre le titre de comte de Soissons, éteint avec la mort, sans descendance légitime, de Louis de Bourbon, comte de Soissons. Le mariage eut lieu le 21 février 1657. Nommée surintendante de la Maison de la reine, Olympe devint l’une des grandes dames et intrigantes de la cour. Elle eut trois filles et cinq fils, dont le plus célèbre fut le prince Eugène de Savoie-Carignan (1663-1736) (G.D.U. xixe s.). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 22 novembre 1656, note 12.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0453&cln=12 (Consulté le 12/10/2024) |