À André Falconet, le 4 juin 1670, note 12.
Note [12]

« et avec la plus grande foi dans le Christ. » L’Obitus Doctorum tenu par Jean Garbe pour l’année 1670 (v. note [5], lettre 967) signale le décès en ces termes (Comment. F.M.P., tome xv, page 396) :

Magister Robertus Patin doctor regens in saluberrima Facultate Parisiensi et in Collegio Cameracensi professor Regius, in urbe Jossedensi gallice Corbeil, ad quam recuperandæ sanitatis gratia se contulerat longo et contumaci morbo affectus, tandem defunctus est die prima Junij 1670, pro cujus manibus in sacello Scholarum bene fuit depræcatum.

[Maître Robert Patin, docteur régent en la très salubre Faculté de Paris et professeur royal au Collège de Cambrai, {a} affecté par une longue et opiniâtre maladie, a fini par mourir, le 1er juin 1670, dans la ville de Iosedum, Corbeil {b} en français, où il s’était rendu avec l’espoir de recouvrer la santé ; on a bien prié pour son âme dans la chapelle des Écoles].


  1. Le Collège de France : ce titre était purement honorifique car, en tant que survivancier de son père, Rober Patin n’y avait jamais donné une seule leçon.

  2. Sic pour Cormeilles-en-Parisis (Cormellæ in Parisio), Iosedum étant en effet le nom latin de Corbeil. Le doyen s’est d’ailleurs corrigé en ajoutant dans l’interligne in villa dicta Cormeil [dans une campagne nommée Cormeilles].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 4 juin 1670, note 12.

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(Consulté le 15/10/2024)

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