À Charles Spon, le 6 décembre 1644, note 15.
Note [15]

Charles Spon lui-même était passé par Paris, où les études médicales étaient réputées bonnes, mais longues, chères et difficiles, avant d’aller prendre le bonnet doctoral à Montpellier ; tout comme firent les fils de Claude ii Belin, Nicolas et Sébastien, ou celui d’André Falconet, Noël.

Parchemin : « Peau preparée pour écrire, qui sert aussi à quelques autres usages. Il est fait de mouton ou de bélier, quelquefois de chèvre, quand la peau est raturée [épluchée] et bien raclée avec des fers propres, et aprés avoir été passée en chaux. Ce mot vient du latin pergaminum ou pergamenum, qui se trouve dans saint Jérôme, à cause que l’usage du parchemin a été inventé par les rois de Pergame, n’ayant pas l’usage du papier en ces temps-là, comme écrit Isidore » (Furetière). Au xviie s., on n’utilisait plus le parchemin que pour relier les livres, et pour les diplômes et autres documents officiels manuscrits portant généralement un sceau. V. note [9] des Comptes de la Faculté rendus le 26 janvier 1652, pour l’importance académique et politique du parchemin, et pour le contrôle strict que l’Université de Paris exerçait sur son négoce.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 6 décembre 1644, note 15.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0117&cln=15

(Consulté le 03/12/2024)

Licence Creative Commons