Note [15] | |
Charles Spon lui-même était passé par Paris, où les études médicales étaient réputées bonnes, mais longues, chères et difficiles, avant d’aller prendre le bonnet doctoral à Montpellier ; tout comme firent les fils de Claude ii Belin, Nicolas et Sébastien, ou celui d’André Falconet, Noël. Parchemin : « Peau preparée pour écrire, qui sert aussi à quelques autres usages. Il est fait de mouton ou de bélier, quelquefois de chèvre, quand la peau est raturée [épluchée] et bien raclée avec des fers propres, et aprés avoir été passée en chaux. Ce mot vient du latin pergaminum ou pergamenum, qui se trouve dans saint Jérôme, à cause que l’usage du parchemin a été inventé par les rois de Pergame, n’ayant pas l’usage du papier en ces temps-là, comme écrit Isidore » (Furetière). Au xviie s., on n’utilisait plus le parchemin que pour relier les livres, et pour les diplômes et autres documents officiels manuscrits portant généralement un sceau. V. note [9] des Comptes de la Faculté rendus le 26 janvier 1652, pour l’importance académique et politique du parchemin, et pour le contrôle strict que l’Université de Paris exerçait sur son négoce. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 6 décembre 1644, note 15.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0117&cln=15 (Consulté le 03/12/2024) |