Note [9] | |
Parcheminier (pergamenarius en latin, v. note [15], lettre 117) : « marchand ou ouvrier qui vend ou qui prépare le parchemin » (Furetière). Le droit de regard que revendiquait l’Université sur ce corps de métier était en lien avec la diffusion du savoir (Histoire littéraire de la France, tome xxiv, xive s., Paris, 1862, page 278‑280) : « La foire aux parchemins se tenait, au moins depuis l’an 1291, dans la halle ou grande salle que les religieux mathurins prêtaient à l’Université de Paris. {a} Les marchands informaient de leur arrivée le recteur, qui envoyait compter les bottes de parchemin et les faisait estimer par quatre parcheminiers jurés. La vente commence alors ; mais pendant les premières vingt-quatre heures, on n’y admet que les maîtres ou les étudiants, les praticiens, les autres particuliers ; et elle n’est ouverte qu’ensuite pour les revendeurs parisiens. Au Lendit, à Saint-Lazare, {b} s’exerce le même contrôle du recteur, et la vente n’y devient libre que lorsque les fournisseurs du roi, ceux de l’évêque de Paris, les maîtres et les écoliers ont fait leurs achats. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 1D. Novembre 1650-novembre 1651, Affaires de l’Université, note 9.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8185&cln=9 (Consulté le 06/12/2024) |