À Charles Spon, le 6 décembre 1644, note 16.
Note [16]

Diplômes de baccalauréat, pour le premier, et de licence puis de doctorat, pour les seconds. Guy Patin a reparlé en 1646 (v. note [9], lettre 137) d’un factum imprimé, toujours « il y a deux ans », par ceux de Rouen contre un docteur de Montpellier. Une allusion un peu plus précise à cette affaire se trouve dans les Additions finales des Curieuses recherches sur les écoles en médecine de Paris et de Montpellier… (Jean ii Riolan, 1651, v. note [13], lettre 177) :

« Les médecins professeurs de l’École de Montpellier […] veulent obtenir dans Paris ce qu’ils n’oseraient demander aux autres villes et universités. Pourquoi n’avez-vous point embrassé le procès d’un de vos docteurs, nommé Cognard, à qui les médecins de Rouen depuis peu ont réfuté ignominieusement l’agrégation et établissement dans leur ville, avec des invectives contre votre École, qui sont imprimées dans la Réponse qu’ils ont faite au Factum de votre docteur, lequel sans doute vous les a envoyées pour avoir votre adjonction en son procès, qu’il a perdu honteusement ? À tout cela vous faites la sourde oreille, et dissimulez tout ce procédé pour n’être pas responsables de l’ignorance de votre docteur, qui était compagnon apothicaire et fils de maître, de la ville de Rouen. »

Dulieu n’a recensé aucun Cognard dans son catalogue des gradués de Montpellier.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 6 décembre 1644, note 16.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0117&cln=16

(Consulté le 14/12/2024)

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