À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 16.
Note [16]

Page 31 (Paris, 1646), livre i, chapitre xi, De Cyclamino seu Artanita Arabum [Le Cyclamen ou Artanita des Arabes], ligne 19 (§ 4), remplacer alligata par apposita dans ce propos sur Mésué (v. supra note [12]) :

Coxis alligata [apposita] partum promovet.

[Attachée (Appliquée) sur les hanches, elle déclenche l’accouchement].

Le cyclamen, parfois surnommé pain de pourceau, « parce que sa racine est arrondie en forme de pain, et que les cochons en sont friands » (Académie), avait divers emplois médicinaux (Thomas Corneille) :

« Matthiole dit, sur le témoignage de Mesué, que le cyclamen clysterisé, ou pris en breuvage, purge avec grande opération {a} les humeurs flegmatiques, visqueuses et gluantes, et ôte soudain les tranchées de la colique causées par l’abondance des flegmes. Il dit encore que l’eau de ses racines, distillée en alambic et tirée {b} par les narines, est bonne à étancher le sang qui en sort, et que prise en breuvage au poids de six onces, avec une once de sucre fin, elle arrête le sang qui distille de la poitrine, du ventricule et du foie, et conglutine {c} les parties nobles. »


  1. Efficacité.

  2. Aspirée.

  3. Conglutiner : « joindre deux ou plusieurs corps par le moyen de quelque substance visqueuse qui les tient unis » (Littré DLF).

L’édition de Francfort (1667, page 25) a appliqué cette correction.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 16.

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(Consulté le 05/12/2024)

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