Note [17] | |
« De l’Âme, chapitre 25, édition de Rigault, l’an 1641, page 328 : {a} “ Et pourtant une nécessaire cruauté oblige à massacrer l’enfant, tandis qu’il est encore dans l’utérus, lorsque, présenté de travers, il empêche l’accouchement, la mère allant mourir s’il ne meurt pas. Ainsi donc dans cette circonstance tourmentée, les médecins sont forcés de recourir à leurs secrets instruments, d’abord par le moyen d’une sonde recourbée qui leur sert à briser les membres en une opération pleine d’incertitude, puis avec un crochet émoussé qui sert à extraire le fœtus entier en un enfantement cruel ; il y a même un dard d’airain pour exécuter à l’aveugle le massacre proprement ; ils qualifient d’embryosphakte {b} l’obligation d’infanticide, qui est, quoi qu’on dise, le meurtre d’un enfant vivant, etc. ” chose excellente et digne de Tertullien. » {c}
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 27 juillet 1660, note 17.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0625&cln=17 (Consulté le 19/09/2024) |