À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 17.
Note [17]

Page 39 (Paris, 1646), livre i, chapitre xvii, De Gratiola [La Gratiole], ligne 19 (§ 2) : remplacer Interim alii alios se evertunt… [Les uns bousculent parfois les autres] (proposition dont la construction est fautive) par Interim alii alio divertunt… [D’autres sont parfois d’avis différent…].

Gratiole (Trévoux) :

« Toute cette plante est fort amère : elle purge vigoureusement par haut et par bas ; c’est pourquoi on l’ordonne aux hydropiques, aux cachectiques, à ceux qui ont la fièvre tierce ou quarte, ou qui sont sujets à la goutte et à la sciatique. En Latin gratiola centauroïdes ou gratia Dei, seu digitalis minima gratiola dicta. {a} Elle est ainsi appelée à cause de ses grandes vertus. La gratiole se nomme encore herbe à pauvre homme, parce qu’il n’y a presque que les pauvres qui en fassent usage. »


  1. « Gratiole ressemblant à la centaurée [v. infra note [45]] ou grâce de Dieu, ou petite digitale dite gratiole. »

L’édition de Francfort (1667, page 31) a appliqué cette correction.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 17.

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(Consulté le 12/12/2024)

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