À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 45.
Note [45]

Page 194 (Paris, 1646), livre ii, chapitre lv, De Centaurio utroque [Les deux Centaurées], section ii, De centautio minore [La petite Centaurée], ligne 11 (§ 17), sur la dose à employer dans l’hydropisie, remplacer ʒ j par drachmæ unius dans :

Mesue porrigit, me consentiente, ʒ j [drachmæ unius] tertia parte ad ʒ j ß

[Mésué {a} propose, et je l’approuve, entre le tiers d’une ʒ (drachme) et une ʒ et demie].

Centaurées (Thomas Corneille) :

« Plante médicinale dont il y a de deux sortes, la grande et la petite. La grande centaurée qui croît dans les Alpes et dans les vallées exposées au soleil, dans la Pouille et dans la Savoie, n’est autre chose que le rhapontic. {b} La petite centaurée est plus en usage que la grande et entre dans la composition de la thériaque. C’est une fort petite plante qu’on trouve dans les lieux humides des montagnes et des plaines, et que quelques-uns appellent Fel terræ, {c} à cause qu’elle est très amère. On l’appelle centaurée du centaure Chiron {d} dont on prétend que cette herbe ait guéri la plaie du pied. Sa tige est déliée et carrée, et elle a ses feuilles longuettes, qui se terminent en pointe et qui sont d’un vert tirant sur le jaune. Ses fleurs sont petites, d’un rouge qui approche du gris de lin, et viennent en manière de bouquets qu’on enveloppe de papier blanc, et qu’ensuite on fait sécher hors des rayons du soleil dans un lieu bien aéré. »


  1. V. supra note [12].

  2. V. supra note [22].

  3. Fiel de terre.

  4. V. note [5], lettre 551.

La réédition de Francfort (1667, page 156) n’a pas appliqué la correction.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 45.

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(Consulté le 25/04/2024)

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