À Charles Spon, le 22 mars 1648, note 19.
Note [19]

« et de bavarder ensemble » ; Virgile (Énéide, chant vi, vers 668‑669) :

datur ora tueri,
nate, tua, et notas audire et reddere voces
.

[Il m’est donné, mon fils, de regarder ton visage, d’entendre et d’échanger des paroles familières].

C’était l’épouse de Caspar Hofmann que Guy Patin honorait du titre de vieille Pénélope : « type de la femme irréprochable, par allusion à la fidélité que Pénélope [v. note [7], lettre latine 7] garda à son époux [Ulysse] pendant une absence de vingt ans » (Littré DLF).

En 1607, Caspar Hofmann avait épousé Maria Magdalena Busenreuth (morte en 1656), fille du juriste et médecin allemand Johannes Busenreuth (1548-1610) ; le couple avait donné naissance à six filles (Éloy et Manfred H. Grieb, Nürnberger Künstlerlexicon…, K.G. Saur, Munich, 2007).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 mars 1648, note 19.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0152&cln=19

(Consulté le 25/04/2024)

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