Note [2] | |
« la grive chie elle-même son propre malheur » ; proverbe de l’Antiquité (Turdus ipse sibi malum cacat, en latin) commenté par Érasme (Adages, no 55) :
Les anciens croyaient le gui engendré par les déjections d’oiseau, principalement celles des pigeons et des grives. « On en fait de la glu […]. Les grives sont fort friandes du gui, lesquelles en émeutissent [chient] la graine sur les arbres où elles se perchent, et donnent lieu à une nouvelle production du gui dans lequel elles demeurent après engluées ; ce qui a donné lieu à Plaute de dire, que “ la grive chie sa mort ” » (Furetière). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
De Charles Spon, le 13 août 1657, note 2.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9025&cln=2 (Consulté le 11/12/2024) |