Note [22] | |
« qui ait fait mention des Chinois ». Histoire de Quinte-Curce, livre ix, chapitre iv, sur le siège d’une ville située au nord-ouest de l’Inde : Arx erat oppidi intacta, in qua præsidium dereliquit. Ipse navigiis circumvectus arcem ; quippe iii flumina tota India præter Gangen maxima munimento arcis adplicant undas : a septentrione Indus adluit ; a meridie Acesines Hydaspi confunditur. Ceterum amnium cœtus maritimis similes fluctus movet ; multoque ac turbido limo, quod aquarum concursu subinde turbatur, iter, qua meatur navigiis, in tenuem alveum cogitur. Nul ne peut aujourd’hui contredire Guy Patin quand il trouve étrange que « nul ancien n’avait cité Quinte-Curce » ; mais je trouve tout aussi étrange qu’il ne se soit pas posé la même question pour Galien (v. note [6], lettre 6), auteur dont l’antiquité est aussi fantomatique que celle de Quinte-Curce. Il est vrai que Patin n’avait pas l’esprit à commettre le sacrilège, surtout quand il s’agissait d’une idole aussi éminente que le médecin de Pergame. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 17 septembre 1649, note 22.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0197&cln=22 (Consulté le 07/12/2024) |