À Charles Spon, le 1er avril 1650, note 26.
Note [26]

« deux symptômes qui sont chacun sans doute la conséquence de cette laide gibbosité qu’il a dans le dos. »

Journal de la Fronde (volume i, fo 193 ro, 27 mars 1650) :

« M. le prince de Conti est malade depuis huit ou dix jours d’une fièvre double-tierce avec crachement de sang, mais il s’en porte beaucoup mieux qu’il n’a fait et est hors de danger. Il avait eu ordre de la cour de prendre le logement de M. de Chavigny, qui est dans le Bois de Vincennes, {a} et d’y faire son séjour avec liberté d’aller voir Monsieur son frère {b} quand il voudrait ; mais il a refusé, disant qu’il aimait mieux demeurer avec Monsieur son frère afin de ne quitter point sa compagnie. »


  1. V. note [51], lettre 223.

  2. Le prince de Condé.

Charles Dupré, natif de Paris (sans relation, autre que le patronyme, avec son collègue Guillaume Dupré, natif de Coutances, v. note [2], lettre 121), avait été reçu docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en janvier 1632 (Baron). Guy Patin a plusieurs fois parlé de lui dans des lettres : alors embastillé avec le prince de Conti (1650), il suivit son frère, le Grand Condé, dans ses campagnes militaires (à partir de 1651) et mourut dans les tranchées d’Arras, le 24 ou 25 août 1654. Cet accident désola profondément Patin qui s’en servit pour déplorer le sort que les grands seigneurs réservaient souvent aux médecins qui, attirés par le lustre d’un prestige éphémère, se mettaient à leur service.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er avril 1650, note 26.

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(Consulté le 08/12/2024)

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