À Charles Spon, le 4 février 1650, note 29.
Note [29]

V. note [11], lettre 180, pour ce qu’était une caution juratoire.

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, pages 199 et 215, janvier 1650) :

« La nuit d’entre dimanche 9 et lundi 10, a été pris en sa maison l’avocat Belot, syndic des rentiers, accusé d’avoir voulu émouvoir sédition. Il était demeurant au quartier Montorgueil et avocassant {a} au Conseil. Il a une belle et jolie femme, et passe pour un fripon et homme sans honneur. Il a autrefois agi pour le roi d’Espagne au Conseil, sur le sujet qu’il répétait {b} quelques vaisseaux marchands que les nôtres avaient gagnés sur mer, et lesquels il était en question s’ils seraient jugés de bonne prise. La prise de cet avocat fit bruit en Parlement lundi matin 10, de qui M. d’Orléans s’est fâché et levé, voulant s’en aller et disant que le Parlement était jadis un sénat plein de sagesse et de gravité, et aujourd’hui une cohue. […]

Lundi matin 31, assemblée au Parlement où l’on a continué sur les informations contre les accusés de sédition : La Boulaye, des Martinaux et autres, renvoyés pour être jugés à la Tournelle ; Portail-Jouan congédié et envoyé hors de cours ; Belot, avocat au Conseil, élargi à la charge de se représenter toutes fois et quantes. Pour Joly, conseiller au Châtelet, qui d’accusateur en assassinat commis en sa personne est rendu accusé, on en a parlé et n’a-t-on pas fini si l’on décrétera contre lui. »


  1. Faisant la profession d’avocat.

  2. Plaidait pour réclamer.

V. note [18], lettre 214, pour les (faux) témoins produits contre les frondeurs.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 février 1650, note 29.

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(Consulté le 18/04/2024)

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