À Charles Spon, le 3 mai 1650, note 3.
Note [3]

Assiégée depuis la mi-mars, Bellegarde avait capitulé avant le terme de la suspension d’armes conclue par le roi (v. note [45], lettre 224).

Journal de la Fronde (volume i, fo 202 vo, 17 avril 1650) :

« Le même jour on eut avis de Dijon que le sujet qui avait obligé ceux de Bellegarde à capituler était que le roi arrivant au camp, les soldats qui étaient en garnison avaient jeté leurs chapeaux en l’air, criant Vive le roi ! et que les officiers, voyant cette désunion, ne crurent pas se pouvoir défendre. Depuis, on a eu avis qu’aussitôt après la capitulation, quantité d’officiers et soldats commencèrent à sortir de la place pour se retirer, en sorte que le 19 il n’y avait presque plus personne, et ceux qui y restaient avaient parlé de se rendre dès le même jour, quoique par la capitulation ils ne dussent sortir que le 21 ; et l’on croit que cela aura été ainsi exécuté, quoique la nouvelle n’en soit pas encore arrivée. Cependant, le gouvernement de cette place a été donné au sieur de Roncherolles, maréchal de camp, et la lieutenance au sieur de Grignon. L’on remarque que c’est principalement M. du Passage qui fut d’avis de capituler, voyant la désunion des soldats avec les officiers. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 3 mai 1650, note 3.

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(Consulté le 19/04/2024)

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