À André Falconet, le 11 octobre 1667, note 3.
Note [3]

La transpiration ne se limitait pas alors à la sudation (Furetière) :

« action par laquelle la nature pousse les mauvaises humeurs par les pores ou attire l’air en dedans du corps. {a} Les médecins appellent la transpiration une respiration insensible, comme celle du fœtus dans le ventre de la mère. {b} […] La transpiration se fait par le moyen des glandes de la peau qui préparent la matière de la sueur, dont la rétention cause quelquefois des maladies. On tient qu’elle sert aussi à la sanguification. {c} La sueur se fait par une transpiration sensible. Dans tous les corps il se fait une insensible et une continuelle transpiration des parties subtiles et volatiles. »


  1. La respiration cutanée est insignifiante chez les humains, absolument incapable de satisfaire à leur hématose (échanges gazeux respiratoires).

  2. Propos antérieur à la description de la circulation sanguine chez le fœtus, grâce à laquelle la mère respire pour son enfant.

  3. La sueur ne participe en rien à la formation du sang (hématopoïèse, v. note [1], lettre 404).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 11 octobre 1667, note 3.

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(Consulté le 02/12/2024)

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