Note [30] |
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Aujourd’hui, écrouelleux est à prendre pour tuberculeux, et éléphantique pour lépreux. Avec les cancers (à prendre dans un sens moins spécifique que de nos jours) et la syphilis (gommes, v. notule {j}, note [19] du Borboniana 6 manuscrit), la tuberculose et la lèpre étaient et demeurent, les principales maladies capables de ronger le visage, et tout particulièrement les cartilages du nez et du palais. Ces lésions inspiraient horreur et dégoût, et excluaient le malade de la société, généralement tenu pour puni de ses débauches. V. notule {b}, note [6], lettre 517, pour les vampires (nocturnos lemures) et les ogres (lamias). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Une thèse quodlibétaire de Guy Patin : « L’homme n’est que maladie » (1643), note 30.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8038&cln=30 (Consulté le 09/12/2024) |