À Claude II Belin, le 28 mai 1635, note 4.
Note [4]

Finet : « qui fait le fin, le rusé, et qui ne l’est que médiocrement » (Furetière).

Mémoire Coll. méd. Troyes (page 11) :

« Antoine de Monsaint, se disant médecin de la Faculté de Reims et conseiller médecin ordinaire du roi, fut reçu pour exercer la médecine à Troyes par Monsieur Pierre Lenoble, lieutenant général, contre les défenses des statuts, {a} et le serment que les juges ont à la Cour de faire exécuter les lois émanées d’elle, nonobstant la récusation faite de ce juge et l’appel deux fois réitéré par le syndic du Collège des médecins, mentionnés l’une et l’autre dans la sentence de réception dudit de Monsaint du 2 mai 1635. Le Collège s’en rendit appelant et lui fit signifier l’article xx des statuts ; il partit aussitôt pour Paris où, sous prétexte de se défendre, il songeait à s’établir ; mais le doyen de la Faculté de médecine, non moins exact et vigilant que les médecins de Troyes, le fit expulser de Paris avec cinq ou six autres médecins de pareille étoffe par arrêt du 23 août 1635. Il ne reparut pas en la ville de Troyes »


  1. Le Collège de Troyes n’admettait en son sein que des médecins gradués de Paris ou de Montpellier (v. note [1], lettre 52).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 28 mai 1635, note 4.

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(Consulté le 27/04/2024)

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