À Charles Spon, le 14 juin 1651, note 4.
Note [4]

« et ayant plus d’oreille qu’un Batave » (Martial, Épigrammes, livre vi, 82, à Rufus, vers 4‑6) :

“ Tune es, tune ” ait “ ille Martialis,
cuius nequitias iocosque nouit
aurem qui modo non habet Batavam ? ”

[« Ne serais-tu donc pas, dit-il, ce Martial, dont les débauches et les plaisanteries sont connues de quiconque n’a pas l’oreille Batave ? »] {a}


  1. Auris Batava est un adage qu’a commenté Érasme (no 3535) :

    « À la manière des Grecs qui disent “ oreilles de Béotien ” pour désigner un type un peu balourd et demeuré, on trouve dans Martial […] “ oreille batave ” pour un gars de la campagne, rustre et mal décrotté ».

    Batave prenait pour Guy Patin le double sens (latin) de Barbare et (moderne) de Hollandais (v. note [12], lettre 970).


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 14 juin 1651, note 4.

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(Consulté le 27/04/2024)

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