Note [4] | |
Pilier de la philosophie grecque, Socrate (vers 470-399 av. J.‑C.) n’a laissé aucun écrit. Platon, son disciple, a été le principal diffuseur de ses idées et de sa méthode, célébrée sous le nom de maïeutique (v. note [2], lettre latine 383). Le plus fameux épisode de la vie de Socrate est son procès pour impiété, suivi de sa condamnation à mort par l’absorption d’un poison à base de ciguë (v. note [8], lettre 169). Diogène Laërce (ii, 27 et 32) a loué sa vertu : Phocion, général athénien (ive s. av. J.‑C.) célèbre pour son incorruptibilité, fut le chef du parti aristocrate et l’adversaire politique de Démosthène. Après un procès inique pour trahison envers Athènes, Phocion fut condamné à boire la ciguë (v. note [34] de la Leçon de Guy Patin sur le laudanum et l’opium). Autre Athénien illustre, Aristide (fin du ve s. av. J.‑C.), surnommé le juste, fut le rival malheureux de Thémistocle, ce qui lui valut l’ostracisme, mais sa cité menacée par l’invasion de Xerxès (v. note [102] du Faux Patiniana II‑7) le rappela et il la défendit avec éclat. |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 6 novembre 1657, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0500&cln=4 (Consulté le 09/09/2024) |