Note [4] | |
« qui se donne principalement dans l’hydropisie ; mais dans la diarrhée, ou la dysenterie ». Diapsyllium ne se trouve pas dans les dictionnaires, mais désignait certainement un laxatif « dérivé du » {a} psyllium (Thomas Corneille) : « petite plante qui croît dans les terres labourables, et dans les fosses sablonneuses. […] À leur cime sont des boutons écaillés et attachés à de longues queues, d’où sortent de petites fleurs lanugineuses, déliées et blanches. Ces boutons renferment une graine dure, noire et semblable à une puce, d’où les Grecs l’ont appelée psullion de psulla, puce, et les Latins, Herba pulicaris. […] Mésué met le psyllium au rang des médicaments qui altèrent en humectant et en rafraîchissant. Les apothicaires s’en servent principalement pour les inflammations {b} et les sécheresses de la langue, tirant le mucilage de sa graine, laquelle amollit et lâche doucement le ventre. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude Bachey, le 24 mars 1660, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0599&cln=4 (Consulté le 23/09/2024) |