Note [4] | |
« qu’il en a tant et tant disséqué pour interroger la nature de l’homme » ; libre adaptation des propos de Tertullien (De Anima [De l’Âme], chap. x, § 4) : Hérophile, natif de Calchédoine en Bithynie, fonda avec Érasistrate (v. note [23], lettre 324), dont il fut l’émule et le rival, l’École d’Alexandrie, sous la protection de Ptolémée Sôter, satrape d’Égypte (ive‑iiie s. av. J.‑C., v. notule {4‑ a}, note [43] du Faux Patiniana II‑6). Le renom de ces deux médecins, dont les ouvrages ont été perdus, vient du fait qu’ils ont les premiers disséqué des cadavres et posé les fondations de l’authentique anatomie humaine. On a même accusé Hérophile d’avoir ouvert les corps de condamnés vivants, ce qui lui a valu le surnom ambigu de lanius (boucher) que lui a donné Tertullien. Sans craindre l’emphase, Éloy donne cette traduction de sa citation :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Henrik von Möinichem, le 10 décembre 1664, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1363&cln=4 (Consulté le 04/12/2024) |