À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 44.
Note [44]

Page 190 (Paris, 1646), livre ii, chapitre liv, § 24, De Castaneis [Les Châtaignes], ligne 15 (précision omise par Guy Patin dans sa lettre), remplacer Lemovicenses par Petragoricenses dans :

Mihi iterum videtur, et folia et corticem proculdubio esse sicca, ob vim adstingentem : fructum, recentem quidem ob copiam humoris aquosi, potentia humidum esse, vetusculum siccum, cum pro panificio apud Gallos Lemovicenses [Petragoricenses] pinsitur.

[Il me semble, quant à moi, que les feuilles et l’écorce sont sans aucun doute sèches, en raison de leur pouvoir astringent. Le fruit récemment cueilli, étant donné qu’il est très riche en eau, est puissamment humide ; mais il sèche en vieillissant, puisque, chez les Français du Limousin (Périgord), on le moud pour faire du pain]. {a}


  1. Furetière dit de la châtaigne qu’elle a une « pulpe fort blanche, et bonne à manger et à faire de la bouillie. Les châtaignes sont fort venteuses. Les écoliers sont friands de châtaignes bouillies. On engraisse les pourceaux de châtaignes en Limousin. Les montagnards vivent tout l’hiver de châtaignes qu’ils font sécher sur des claies, puis ils les font moudre après les avoir pelées, pour en faire du pain. Ce fruit est appelé par Dioscoride (v. supra notule {c}, note [10]) gland de Jupiter, qu’il dit être fort astringent, et surtout sa pelure du milieu. »

La réédition de Francfort (1667, page 153) a appliqué la correction.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 44.

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(Consulté le 18/04/2024)

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