À Hugues II de Salins, le 7 septembre 1660, note 5.
Note [5]

« Un médecin bavard est une maladie de plus pour le patient ».

Parmi les ouvrages dont Guy Patin a dit grand bien et souhaité la réimpression, il avait pu lire cela dans le Medicus-Politicus [Médecin-Politique] de Roderiquez de Castro (Hambourg, 1614, v. note [51], lettre 104), livre iii, chapitre iiii (page 125), De Medici amictu, vultu et ad ægrotantem ingressu [L’habillement, la mine et la présentation du médecin au malade] :

Figuram quidem faciei habeat meditabundam ac subtristem, non tamen amarulentam, contumax enim esse videbitur, et omnes odio habens : qui vero in risum exsolutus est, ac nimium hilaris, onerosus interdum judicatur, unde illud : medicus garrulus ægrotanti alter morbus.

[Que son visage ait certes un air méditatif et grave, mais sans être très amer, car il semblerait alors être rébarbatif et éprouver de la haine à l’égard de tous ; en revanche, celui qui éclate de rire et se montre trop hilare, sera parfois jugé importun, d’où ce dicton : un médecin bavard est une maladie de plus pour le patient].

La note [5] infra pour la première source de cette sentence.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 7 septembre 1660, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0634&cln=5

(Consulté le 25/04/2024)

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