Note [5] | |
« En notre ville se répand maintenant une certaine affection maligne, mais qui n’est encore ni pestilente ni contagieuse. C’est une dysenterie à la fois mésentérique [v. note [4], lettre 69] et hépatique, qui requiert la saignée et l’emploi des médicaments rafraîchissants et légèrement cathartiques : en un mot, c’est une dysenterie, une affection des intestins, qui a besoin de purgations fréquentes, mais rafraîchissantes tirées du plantain, de la renouée, etc. Salut. » Plantain : « herbe astringente et dessiccative qui croît à l’ombre et dans les lieux humides » (Furetière) ; « cette plante est vulnéraire, résolutive, fébrifuge ; on s’en sert dans la dysenterie, dans le crachement de sang, dans les flux immodérés des hémorroïdes et des mois [règles] » (Trévoux). Renouée : « plante médicinale qui croît dans les cours des maisons et presque par tous les grands chemins » (Furetière) ; « cette plante est fort vulnéraire et astringente, on s’en sert dans la dysenterie, dans le flux hémorroïdal, dans le crachement du sang et dans toutes sortes d’hémorragies » (Trévoux). |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 28 août 1668. Note 5
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