À Johannes Antonides Vander Linden, le 3 octobre 1659, note 5.
Note [5]

Le mot latin sannio, bouffon, venu du grec σαννιων, imbécile, sot, que Guy Patin a utilisé pour qualifier Rabelais, semble péjoratif pour un auteur qu’il admirait sans retenue ; sans doute vaut-il mieux le traduire par satiriste ou comique (« tout ce qui est plaisant, récréatif » [Furetière]).

V. notes [14], lettre 41, pour Lucien de Samosate, [9], lettre 455, pour Démocrite, et [4], lettre 574, pour l’édition des Œuvres de M. François Rabelais qu’on allait alors entreprendre à Amsterdam (1663, 2 volumes in‑12).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 3 octobre 1659, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1161&cln=5

(Consulté le 26/04/2024)

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