À Johannes Antonides Vander Linden, le 9 juillet 1660, note 5.
Note [5]

Diogenes cynicus redivivus. Sive De compendiose philosophando. Ad Scholæ ludentis exercitia olim accommodatus, nunc autem luci datus. Authore J.A. Comenio [Diogène le Cynique ressuscité, ou la manière abrégée de philosopher. Jadis arrangé pour les exercices de récréation scolaire, mais maintenant mis en lumière par Johannes Amos Comenius] (Amsterdam, Petrus van den Berge, 1658, in‑12).

Comenius (Jan Amos Komenský ; Uherský Brod, Moravie 1592-Amsterdam 1670) est un philosophe et grammairien tchèque, auteur de nombreux ouvrages et considéré comme le père de la pédagogie moderne. Ballotté par les guerres et par les querelles religieuses, il avait passé sa vie à errer en Europe, avant d’être accueilli en Hollande, en 1656.

Philosophe grec du ive s. av. J.‑C., Diogène de Sinope, surnommé le Cynique, a été le plus illustre disciple d’Antisthène, fondateur du cynisme, ainsi nommé parce que son École se réunissait dans le Cynosarge (kunos argês, chien blanc), gymnase d’Athènes dédié à Héraclès ; ce qui mena leurs adversaires à les traiter de chiens. Quantité d’anecdotes ont circulé sur la vie et les mœurs de Diogène (v. note [35], lettre latine 154, pour ce que Galien a écrit de sa sexualité) ; on n’a connaissance que d’un seul de ses ouvrages, aujourd’hui perdu, intitulé Politeia [La République]. Au moins deux autres philosophes de l’Antiquité préchrétienne ont porté le nom de Diogène (διογηνες, « né de Zeus »), originaires d’Apollonie (ve s.) et de Séleucie (ou Babylonie, iie s.), mais celui de Cinope est le plus célèbre des trois.

Le Diogenes redivivus de Comenius est une comédie didactique et distrayante en quatre actes, écrite en prose latine, où interviennent quatre philosophes (Diogène, Antisthène, Platon et Zénon), leurs étudiants et deux rois de Macédoine (Philippe et son fils Alexandre le Grand).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 9 juillet 1660, note 5.

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(Consulté le 13/11/2024)

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