Note [6] | |
Jacques Goar (Paris 1610-Amiens 23 septembre 1653) était entré en 1619 dans le couvent des dominicains (jacobins) de l’Annonciation, rue Saint-Honoré. Après avoir étudié la philosophie, la théologie et le grec, il s’était livré à l’enseignement à Toul. En 1631, sur sa demande, il avait été envoyé en Grèce pour être nommé prieur du couvent de Saint-Sébastien sur l’île de Chio. Pendant un séjour de huit ans qu’il y fit, il réunit un grand nombre de manuscrits précieux et d’observations sur les rites des Grecs modernes. Établi à Rome à son retour comme prieur du couvent de Sainte-Sixte, il se mit en liaison avec les érudits grecs. Dès son retour (définitif) à Paris le 24 juillet 1644, il s’était lancé dans la publication. Il avait été élu vicaire général de son Ordre, la Congrégation d’Occitanie (dite de Saint-Louis depuis 1629) en avril 1653 (G.D.U. xixe s. et Jestaz). Contrairement à ce que disait Guy Patin, son « Histoire byzantine » était déjà sortie de l’« Imprimerie du Louvre » : γεοργιου μοναχου και συγκελλου γεγονοτος Του εν αγιοις Πατρος ημετερου Ταρασιου Πατριαρχου Κωνσταντινουπολεως χρονογραφια Απο Αδαμ μεχρι Διοκλητιανου. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 17 octobre 1653, note 6.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0327&cln=6 (Consulté le 12/12/2024) |