À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 66.
Note [66]

Page 306 (Paris, 1646), livre ii, chapitre c, De Galio [Le Gaillet jaune], ligne 11 (§ 3), remplacer Gal. et Bauhin. [Galien et (Caspar) Bauhin] par Galenus et Paulus [Paul Éginète (v. note [13], lettre 153)] dans un propos sur la sécheresse du gaillet.

Le Gaillet est une plante médicinale dont il existe deux variétés, la jaune et la blanche. Son nom est une contraction de caille-lait, mais par erreur, car elle ne possède pas cette faculté ; Trévoux :

« Ces deux plantes sont à présent recommandées pour l’épilepsie, on prend l’une et l’autre indifféremment. On en tire le suc en ajoutant du vin blanc lorsqu’on les pile, ou bien l’on en fait une décoction, ou on les prend infusées à froid. {a} On joint à l’usage de cette plante des purgatifs plus ou moins forts, et qu’on réitère suivant l’état de la maladie et les forces du malade. La poudre de ses feuilles est astringente, et elle suspend les hémorragies. »


  1. V. supra note [29‑2].

La réédition de Francfort (1667, page 245) a appliqué cette correction, mais en laissant l’abréviation Gal.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 66.

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(Consulté le 28/03/2024)

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