À Charles Spon, le 22 mars 1650, note 7.
Note [7]

Journal de la Fronde (volume i, fo 186 vo, 18 mars 1650) :

« Le bruit continue que Leurs Majestés doivent aller de Dijon à Lyon, où elles demeureront quelque temps ; et que le duc de Mercœur doit revenir de Catalogne pour y épouser la nièce de M. le cardinal. On dit que le vrai sujet de ce voyage est pour une entrevue qui se doit faire du roi avec la princesse de Savoie, laquelle y doit venir ayant été projeté de faire le mariage de Sa Majesté avec elle quand ils auront assez d’âge pour cela ; mais on ajoute que c’est pour entretenir le duc de Savoie dans cette espérance et l’empêcher de se lier avec l’Espagne, comme le bruit court que c’est son dessein ; et qu’à cette fin le roi d’Espagne lui promet l’infante en mariage, ce qu’on appréhende à la cour. » {a}


  1. Manipulé par Mazarin, ce triple jeu des alliances entre la France, la Savoie et l’Espagne, se prolongea jusqu’en 1658 (« comédie de Lyon », v. note [5], lettre 542).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 mars 1650, note 7.

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(Consulté le 26/04/2024)

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