À Reiner von Neuhaus, le 18 mai 1662, note 7.
Note [7]

V. note [5], lettre 203, pour L’École de Salerne en vers burlesques de Louis Martin (Paris, 1650), avec épître dédicatoire du libraire Jean Hénault à Guy Patin (qui donnait ici à Martin le prénom de Jacques). Quand on voit Patin tirer gloire de cette dédicace, on lit en souriant cette remarque d’Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière (1662-1746) dans L’Art de conserver sa santé, par l’École de Salerne. Traduction nouvelle en vers français par M. B.L.M. (Paris, Compagnie des libraires, 1760, in‑8o, pages 91‑92) :

« Du temps de la Fronde, durant la minorité de Louis xiv, le burlesque, mis à la mode par Scarron, était devenu une espèce de maladie épidémique. Un médecin de Paris, nommé Martin, s’avisa de travestir l’École de Salerne à sa façon. […] La traduction est dédiée à Guy Patin […].

Il y a plus de trente-six ans qu’un vieillard, qui avait été contemporain de Guy Patin, m’a assuré que ce fameux médecin lui-même était le véritable auteur de l’École de Salerne en vers burlesques, et que le nom de Martin est supposé. Je ne donne cette anecdote que pour ce qu’elle vaut. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Reiner von Neuhaus, le 18 mai 1662, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1227&cln=7

(Consulté le 20/04/2024)

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