Note [8] | |
« qui fut un pur empirique, militaire et botaniste » : v. note [7], lettre 103, pour la double carrière, militaire et médicale, de Dioscoride, au ier s. de notre ère. Le chapitre xliiii, livre cinquième (pages 469‑470), de son traité de médecine {a} est intitulé De l’Écaille d’Airain, que les Grecs appellent Lepis chalcus, les Latins, Squamma Æris. Ses caractéristiques ne mentionnent pas explictement son emploi dans les obstructions intestinales : « L’écaille {b} d’arain battue des clous des forges de Chypre est la meilleure, qui est grosse et se nomme Hélité, c’est-à-dire clouière ; {c} mais celle qui se bat de l’airain vil et vulgaire, ou du blanc, et véritablement réprouvable, pour être subtile et de peu de valeur. L’on loue la grosse, la rousse, et celle principalement qui, baignée dans le vinaigre, devient rouillée. Elle a la vertu d’astreindre, de subtilier, {d} de réprimer et de ronger. Elle arrête les ulcères qui mangent la chair. Elle consolide des ulcères. Bue avec eau miellée, elle purge l’eau du corps et, à cette cause, aucuns la donnent en l’empâtant avec farine, et en faisant des pilules. L’on la met dans les médicaments qui se composent pour les yeux. […] |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Hugues II de Salins, le 18 février 1658, note 8.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0515&cln=8 (Consulté le 15/10/2024) |