« Ajoutez que, sans une telle hémorragie, menaçait le danger très immédiat d’une suffocation du cerveau, que dans un tel cas on appelle apoplexie proprement dite. »
Outre les commentaires de Galien sur les Épidémies d’Hippocrate, Guy Patin citait ceux de :
- Girolamo Mercuriali, Venise,1597 (v. note [18], lettre 348), Historia Trigesima octava [38e Histoire], pages 176‑179 ; {a}
- Pietro Francisco Frigio (Phrygius), Lyon,1643 (v. note [11], lettre 78), pages 509‑517 ;
- Francisco Valles (Vallesius), Naples,1621 (v. note [6], lettre 245), page 159. {b}
- C’est sans doute celui auquel Patin pensait le plus, car il se conclut sur ces énergiques prescriptions qu’Hippocrate n’a pas dites :
Misso autem sanguine, et per sectam venam, et per cucurbitulas scarificatas, et per ipsas scarificationes, si opus fuisset, erat tum accedendum ad cor tuendum atque etiam ipsum cerebrum per frictiones inferiorum partium, et ligaturas, per oxyrhodina, et cordis linamenta, et similia, intus vero fuissent ea administranda, quæ menses provocant, et simul melancholicum humorem demulcent, quæ etiam ipsis mensibus fluentibus solent adhiberi, nisi illi copiosores fluant.
[Il eût pourtant fallu s’efforcer de protéger le cœur et même le cerveau en saignant – et par la phlébotomie, et par les scarifications avec et sans ventouses – ainsi que, si nécessaire, par les massages des parties inféreures du corps et les garrots, par les fortifiants, les compresses précordiales et par de semblables remèdes qui, administrés à l’intérieur du corps, déclenchent les menstrues et amadouent, dans le même temps, l’humeur mélancolique, permettant ordinairement aux règles de s’écouler quand elles ne sont pas suffisamment abondantes].
- Le tout fascine et consterne, en montrant à quel point les commentateurs d’Hippocrate se plaisaient hélas à broder sur ses observations pour les accommoder aux déductions thérapeutiques de leur propre temps.
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