À Claude II Belin, le 9 juin 1659, note 9.
Note [9]

V. note [6], lettre 543, pour l’« Histoire médicale et naturelle de l’Inde » de Willem Piso (Amsterdam, 1658).

On était en train d’imprimer :

l’Astrologia Gallica principiis et rationibus propriis stabilita, atque in xxvi libros distributa. Non solum astrologiæ iudiciariæ studiosis, sed etiam philosophis, medicis, et theologis omnibus pernecessaria : Quippe multa complectens eximia ad scientias illas spectantia. Opera et studio Ioannis Baptistæ Morini, apud Gallos e Bellejocensibus Francopolitani, Doctoris Medici, et Parisiis Regii Mathematum Professoris. Ejus anagramma : Mira sapiens uni bono stat]

[Astrologie française affermie sur ses principes et raisons propres, et répartie en 26 livres. Très nécessaire non seulement pour ceux qui étudient l’astrologie judiciaire, mais aussi pour tous les philosophes, médecins et théologiens ; embrassant certainement beaucoup de choses qui concernent ces sciences. Par les soins et l’étude de Jean-Baptiste Morin, {a} natif de Villefranche dans le Beaujolais, docteur en médecine et professeur royal de mathématiques. Mira sapiens uni bono stat {b} est son anagramme]. {c}


  1. V. note [4], lettre 185.

  2. « Le sage, pour unique bonne action, protège les merveilles », anagramme latin de Ioannes Baptista Morinus.

  3. La Haye, Adrianus Vlacq, 1661, in‑fo de 784 pages ; ouvrage dédié à Ludovicæ Mariæ Dei gratia Reginæ Poloniæ, Suetiæ, etc. Magnæ Duci Lithuaniæ, Russiæ, Prussiæ, Masoviæ, Czernihovæ, Livoniæ, Smolensko, etc. natæ Principi Mantuæ, Montisferrati, Niverniæ, etc. Duci Opoliæ et Ratiboriæ [Louise-Marie (dite la princesse Marie, v. note [11], lettre 18), par la grâce de Dieu reine de Pologne, Suède, etc., duchesse de Lithuanie, Russie, Prusse, Mazovia, Tchernihiv, Livonie, Smolensko, etc., et par sa naissance, princesse de Mantoue, Montferrat, Nivernais, etc., et duchesse d’Opole et Raciborz]. Bayle (note K) :

    « Ce n’est qu’un volume in‑fo, divisé en 26 livres. L’auteur avait employé trente ans à le faire. Il espérait de le voir sortir de dessous la presse car il en avait déjà envoyé les 14 premiers livres au libraire de Hollande qui le devait imprimer ; la mort survint là-dessus et faucha cette espérance. Il y a deux épîtres dédicatoires dans ce volume : l’une est de l’auteur à Jésus-Christ, l’autre d’un anonyme à la reine de Pologne, Louise-Marie de Gonzague. Cette princesse anima Morin à ce grand travail et paya les frais de l’impression. […] Pendant qu’on parlait de la marier avec un prince, Morin assura que ce mariage ne se ferait pas et qu’elle était destinée à épouser un monarque. Ce fut l’une de ses plus belles prédictions. »


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 9 juin 1659, note 9.

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(Consulté le 04/12/2024)

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