À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 9.
Note [9]

In materias officinales Præfatio [Préface sur les matières officinales] (datée d’Altdorf, le 18 avril 1644), première page (Paris, 1646), ligne 22, ajouter non dans la phrase :

Quod cum, benedicente Deo, feliciter succederet, natus est mihi hoc, quod vides, Systema, in quo musteis Doctoribus er Pharmacopolis ostendo ex Pinace illust. D. Bauhini, quas ex numero tantum [non] infinito plantas colligere, et pro ægris miserabilibus servare debeant, ne pro sanis et ad morbum præsentem pertinentibus, dubia et incerta, alioquin etiam periculosa adhibeant.

[Comme j’y suis heureusement parvenu, avec la bénédiction de Dieu, {a} il m’est venu l’idée de ce Système. {b} À partir du Pinax illustré de M. Bauhin, {c} j’y montre aux jeunes médecins et pharmaciens les plantes, dont le nombre (n’)est (pas) infini, qu’ils doivent se procurer et réserver aux malheureux malades, afin qu’ils n’en emploient de douteuses et incertaines, voire parfois dangereuses, chez les gens en bonne santé et chez ceux qui sont atteints de maladie].


  1. Caspar Hofmann était parvenu à tenir avec succès pendant 37 ans la chaire de botanique et de pharmacie à l’Université d’Altdorf.

  2. Ouvrage composé de parties coordonnées entre elles.

  3. V. note [17], lettre 544, pour le Pinax [Catalogue] illustré des plantes de Caspar Bauhin (Bâle, 1596 et 1623).

La réédition de Francfort, 1667 a ajouté le non manquant.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 9.

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(Consulté le 17/04/2024)

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