Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 2C. Novembre 1651-novembre 1652, Affaires de l’Université, note 9.
Note [9]

Ce de Sanguinières était probablement celui que Pierre Jarrige avait couvert d’infamie dans Les jésuites mis sur l’échafaud… [Leyde, 1648 (v. note [7], lettre 162), chapitre v, Impudicités des jésuites dans leurs classes, page 43] :

« Mon encre rougit écrivant ces saletés. Le collège de Limoges ne peut nier qu’un de ces régents nommé Sanguinières n’ait appelé plusieurs fois un beau garçon, les dimanches et les jours de congé, sous prétexte de lui corriger ses compositions, ne l’ait entretenu de discours amoureux et se soit fait toucher avec tant de passion que l’habitude au mal, du depuis, l’aveugla, et le porta même à le faire venir dans sa grande chaire ut inter manus illius se pollueret, {a} pendant que ses condisciples étaient attentifs à composer dans la classe. »


  1. « pour se faire masturber par lui » (en traduisant sans circonlocution). Tant de crudité à l’encontre des jésuites explique que ce brûlot fut interdit dès sa parution.

V. note [12], lettre 79, pour Godefroi Hermant, élu recteur de l’Université en 1646.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 2C. Novembre 1651-novembre 1652, Affaires de l’Université, note 9.

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(Consulté le 09/10/2024)

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